Coronavirus: Durcissement des mesures compréhensible au vu de la situation épidémiologique

13 janvier 2021

Le nombre de cas stagne à un niveau trop élevé et les nouvelles variantes du virus plus contagieuses laissent craindre une nouvelle hausse des infections. C’est pourquoi la prolongation et le durcissement des mesures de lutte contre le coronavirus décidés par le Conseil fédéral sont indiqués dans la situation épidémiologique actuelle.

Lors de la consultation, la majorité des cantons ont approuvé une prolongation des mesures. Ils se sont également déclarés favorables à l’élargissement de l’obligation du port du masque sur le lieu de travail et à une protection renforcée des personnes vulnérables. La plupart des cantons se sont par contre prononcés contre le télétravail obligatoire et la fermeture des magasins et marchés ne vendant pas des biens de consommation courante.

« En présence des nouvelles variantes du virus, le risque existe que le nombre de cas déjà trop élevé continue d’augmenter. Cette situation est extrêmement préoccupante. Je comprends ainsi que le Conseil fédéral prenne des mesures supplémentaires, » indique Lukas Engelberger, président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS). La CDS se félicite par ailleurs du fait que la Confédération a donné suite à sa demande de préciser l’application pratique concernant les dispenses de l’obligation de porter un masque. Au cours des derniers mois, une offre s’est créée pour de prétendues attestations, délivrées en partie par des personnes n’appartenant pas au milieu médical.

Pour le cas où les mesures de lutte contre la pandémie devaient être prolongées et durcies, une large majorité des cantons a demandé des mesures additionnelles visant à atténuer les conséquences économiques. La décision prise par le Conseil fédéral de faciliter l’accès aux aides pour les cas de rigueur est ainsi la bienvenue. En fonction de la durée et de l’ampleur des mesures de lutte contre la pandémie, de nouvelles aides financières s’imposent néanmoins pour les branches qui sont directement et indirectement concernées.

Le Conseil fédéral a par ailleurs approuvé aujourd’hui la convention tarifaire concernant la vaccination contre le COVID-19, négociée entre la CDS et les associations d’assureurs. Ainsi, les modalités de facturation et de paiement pour les vaccinations effectuées avant tout dans des centres de vaccination, par des équipes mobiles et dans des hôpitaux et des cabinets médicaux sont désormais réglées. Les fournisseurs de prestations reçoivent un forfait de 14.50 francs par vaccination. Le financement de la vaccination dans les pharmacies et de la vaccination à plus long terme et à plus large échelle au sein des cabinets médicaux doit quant à lui encore être réglementé.

Les coûts de la vaccination sont répartis sur l’assurance obligatoire des soins (AOS), les cantons et la Confédération. Les cantons prennent en charge la quote-part ainsi que les coûts de la logistique. L’AOS assume les coûts de la vaccination et un forfait de cinq francs par dose de vaccin. La Confédération prend quant à elle en charge les coûts supérieurs au montant de cinq francs par dose ainsi que les coûts relatifs au transport et à la distribution des vaccins dans les cantons.

Renseignements :

Lukas Engelberger, conseiller d’État, président de la CDS, 061 267 95 23 (16 h 30 – 18 h 00)

Tobias Bär, responsable communication CDS, 031 356 20 39, tobias.baer@gdk-cds.ch